Les centrales nucléaires sont loin d’êtres sans risques. Certes elles sont protégées par des murs de béton et théoriquement elles supporteraient le crash d’un 747 mais il peut toujours y avoir des failles. L’exemple de Tchernobyl développé plus tard en est la preuve.
Il y a aussi le problème des déchets dont on parlera plus précisément dans la seconde partie. Leur stockage est dangereux et envahissant.
Le principal danger est donc l’explosion nucléaire. Non seulement l’explosion détruit les villes sur plusieurs kilomètres mais c’est sans parler de la radioactivité qui s’étend à la planète entière puis celle qui reste sur les lieux de la centrale pendant plusieurs siècles !
Ici on voit bien que le risque est réel. Vu que tout l’Europe est peuplée voir envahie par le nucléaire. Sur cette carte les pays les plus équipés par le nucléaires sont aussi les plus développés.
En fait les centrales sont équipés d’une triple barrière de protection qui a déjà servi par exemple lors de la fusion d’un noyau aux USA (Three Mile Island). Pour avoir une meilleure idée de la conception d’une centrale nucléaire en voici un schéma :
Pour protéger tout cela on a :
1) La gaine combustible : ce qui entoure le combustible (4,5m de long)
2) Le circuit primaire : il comprend la cuve du réacteur (en acier de 22 cm), les générateurs de vapeur, les pompes primaires, le préssuriseur et les tuyauteries associées. L'eau du circuit primaire est refroidie par celle du circuit secondaire, sans être en contact avec elle.
3) L’enceinte de confinement : divisée en 2 :
a. Interne : béton 1,20m
b. Externe : béton armé 0,55m (résiste à un avion)
En plus de ces 3 principales barrières on trouve :
- les grappes absorbantes de flux neutronique, capables de contrôler ou d'arrêter la réaction en chaîne en 2 secondes ;
- la séparation physique des 3 circuits d'eau de refroidissement ;
- les réservoirs d'eau borée : pour "absorber" la radioactivité ;
- les systèmes d'aspersion (refroidissement) ;
- les filtres à sable : conçus et installés après Tchernobyl ; en cas de rupture de la cuve ou du circuit primaire, ils filtreraient les émissions de gaz et aérosols en retenant 90% des radioéléments.
