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Les centrales nuclèaires
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Solutions Possibles
Parallèlement au développement de l'efficacité énergétique, les programmes de développement des énergies renouvelables (inépuisables
contrairement aux énergie fossiles : charbon, gaz, pétrole...) doivent
faire l'objet de financements beaucoup plus importants. Décembre 1998,
sondage BVA pour CEA, EDF, COGEMA, FRAMATOME : les Français plébiscitent
le développement des énergies renouvelables (solaire, éolien, géothermique,
etc.) à 61%. En 1997, il étaient 53%...
Il y a tout d'abord l'EAU
L'hydraulique est une énergie renouvelable déjà largement
mise en valeur mais pourtant rarement comptabilisée en tant que telle.
En France, l'hydraulique fournit 13% de la production d'électricité soit
67 TWH en 1998. Dans le monde, l'hydraulique représente 6% de l'énergie
primaire soit 2600 TWh (contre 2400 TWh pour le nucléaire). La France
a utilisé 90% de son gisement hydraulique alors que sur le plan mondial
1/6 seulement du gisement a été utilisé. Même en respectant les contraintes
environnementales, il y a encore de quoi faire. Les petites centrales
hydrauliques (inférieure à 10 MW) peuvent être développées à condition
de respecter les contraintes environnementales souhaitées par d'autres
usagers des cours d'eau, tout spécialement les associations de pêcheurs.
Gisement potentiel : 5 à 6000 installations équivalentes à une tranche
nucléaire.
Ensuite il y a le VENT
Second gisement éolien d'Europe, la France possède un potentiel
offshore et sur terre estimé à 160 000 GWh, soit 45% de la production
nucléaire actuelle. Port La Nouvelle et Dunkerque ont installé les deux
premières fermes éoliennes de grande puissance : 5 à 9 machines pour une
puissance totale de 2,2 MW chacune. La ferme éolienne de Donzère dans
la Drôme (5 éoliennes de 600 kW) installée en juin 1999 en amont du complexe
nucléaire de Tricastin et Eurodif représente tout un symbole pour une
possible évolution de la politique énergétique en France. Le coût du kWh
éolien est maintenant équivalent voire inférieur au coût du kWh nucléaire,
si tous les coûts étaient pris en compte
L'avantage de l'éolien, commun à la plupart des énergies
renouvelables, c'est sa souplesse qui lui permet d'être installé sur les
lieux même de son utilisation.

Nous avons aussi le SOLEIL
Quinze m2 de capteurs peuvent fournir entre 35 et 60% des
besoins en eau chaude et chauffage pour une maison de 100 m2. Dans un
immeuble collectif, 2 à 3 m2 par logement peuvent couvrir 40 à 60% des
besoins en eau chaude. En France, près de 1 000 maisons sont équipées
d'un plancher solaire direct (PSD). Une des plus grosses installations
publiques est la maison de retraite de Montmélian (Savoie) avec 450 m2
de capteurs.
Huit millions de m2 de capteurs solaires sont installés
en Europe dont 0,5 million pour la France métropolitaine.
L'Allemagne installe 500 000 m2 de capteurs solaires par
an, elle s'est donné pour objectif 2,5 millions de m2 par an en 2003.
Actuellement, la France en installe 5 000 m2 par an. Le "plan soleil"
lancé en mai 2000 s'est donné pour objectif d'atteindre 50 000 m2 par
an en 2005.

Il y a encore le BOIS
En France, le bois représente déjà près de 10 millions de
TEP (Tonnes équivalent pétrole) soit 4% à 5% des besoins énergétiques.
Cette part pourrait doubler en améliorant les matériels, en exploitant
la totalité de l'accroissement annuel sans diminuer la surface boisée,
et en mettant en úuvre des plantations énergétiques ligneuses (taillis
à courte rotation).
Le chauffage collectif au bois est appelé à se développer
en complément du chauffage individuel, avec des chaudières automatisées.
En France, seulement 500 installations sont en fonctionnement contre 25
000 en Autriche, pays 7 fois plus petit que la France. La plus grosse
installation en habitat est à Vitry Le François : d'une puissance de 9MW,
les 2 chaudières chauffent plus de 3000 logements.
À condition de ne pas entamer le capital et de n'exploiter
que l'équivalent de l'accroissement naturel, le bois énergie ne contribue
pas à l'augmentation de l'effet de serre. Le CO2 émis à la combustion
est rapidement restocké dans les arbres qui repoussent contrairement aux
énergies fossiles où l'on déstocke du carbone fossilisé
........... Le BIOGAZ
Soumise à une fermentation en vase clos, à l'abri de l'air,
presque toute matière organique produit du méthane, qu'on appelle biogaz.
Si l'on traitait ainsi tous les effluents urbains et agricoles,
l'on obtiendrait une quantité de méthane 3 ou 4 fois supérieure à celle
que fournissait le gisement de Lacq (Pyrénées-Atlantiques). Cela représenterait
une centaine de TWh par an soit 20 à 30% de la consommation totale actuelle
de gaz naturel qui est de 412 TWh. L'entreprise Valorga de Montpellier
est leader mondial dans la mise en úuvre d'installations de traitement
des déchets ménagers par méthanisation.
En France, si l'on fait la somme de toutes les sources
potentielles de biogaz, on arrive à une estimation correspondant à
10-20 % de la consommation de gaz naturel. On pourrait réaliser 50 à 100
000 installations de fermentation qui produiraient une moyenne de 10 m3/h
soit 100 kWh. Cependant, il en existe moins de 10 en France contre plus
de 1000 en Allemagne où cette filière est en plein essor.
La méthanisation des déchets ménagers après tri sélectif
est appelée à se développer. GDF a enfin signé en 1999 un accord avec
l'ADEME concernant l'injection de biogaz épuré dans son réseau, ce
qui se fait depuis longtemps dans d'autres pays.
Quant aux bio-carburants, pourquoi pas ? A conditions qu'ils
ne soient pas issus d'une agriculture productiviste et que leur innocuité
soit démontrée, ce qui n'est pas le cas pour le diester (de colza) et
pour l'éthanol (de betterave). Le bio-méthane pourrait aussi servir de
carburant à condition de modifier les moteurs.
On peut donc observer que l'on est loin de manquer de moyens de rechanges de plus le nucléaire produit des déchets......
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Pierre-Olivier & François
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