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Les déchets nucléaires
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Classification
Pour leur stockage, les déchets radioactifs sont classés selon deux critères:
- Leur niveau d’activité, c’est à dire l’intensité du rayonnement, qui conditionne l’importance des protections utilisées pour se protéger de la radioactivité.
- La « période » (demi-vie) des éléments radioactifs contenus dans les déchets qui permet de définir la durée des nuisances potentielles des déchets. La période est le temps que met un élément radioactif pour perdre la moitié de sa radioactivité.
Dès lors, on distingue plusieurs catégories de déchets :
- Les déchets de catégorie A ou I et de très faibles activités
Ce sont les déchets de faible ou moyenne radioactivité dont leur décroissance radioactive est rapide. Ce sont des matériaux ou équipements qui ont été en contact avec des produits radioactifs à vie courte, par exemple: des gants, des chiffons, des filtres, des résines utilisés dans les centrales nucléaires, dans les entreprises industrielles ou dans les hôpitaux. Les scientifiques espèrent que leur nocivité disparaîtra totalement en trois cents ans. La réglementation impose que l'activité de ces déchets soit inférieure à 10 milli curies par kilo (3,7 108 becquerels).
Catégorie I. Etiquette blanche. Intensité maximale au contact: jusqu'à 0,5 millirem/heure. A un mètre de distance : aucune radioactivité décelable. On peut en embarquer autant qu'on veut à bord de tous avions.
Chargement au Centre d’études de Saclay, d’emballages contenant des déchets radioactifs de type A enrobés de bitume. Les déchets de type A sont constitué de produits radioactifs à courte durée de vie et de faible activité. © ANDRA
Ce matériel de laboratoire hors d'usage qui a été en contact avec des éléments radioactifs, est destiné à faire partie des déchets métalliques de très faible activité. © ANDRA
- Les déchets de catégories B et C ou II ou III
Ce sont les déchets radioactifs de haute activité et à durée de vie longue. Ils sont très dangereux et demandent de très grandes protections. Ils proviennent des cendres et résidus issus des combustibles irradiés par les réacteurs des centrales nucléaires. La réglementation impose qu'elle soit inférieure à 10 curies par kilo (3,7 1011 becquerels) pour les déchets de catégorie B.Pour les déchets de type C, l'activité du combustible irradié quand il vient d'être déchargé du cœur est de l'ordre de 2500 curies par kilo (9,2 1016 becquerels par kilo). Pour ces déchets, il faut trouver un conditionnement qui assurera l'absence de contact avec l'environnement pendant de très longues durées. (Plusieurs dizaines de centimètres de plomb ou plusieurs mètres de béton sont nécessaires pour leurs stockages. Ils créent à l’homme des lésions irréparables, allant de l’atrophie à la mort)
Catégorie II. Etiquette jaune. Intensité maximale au contact: jusqu'à 50 millirem/heure. A un mètre de distance: jusqu'à 1 millirem/h.
Catégorie III. Etiquette jaune. Intensité maximale au contact: Jusqu'à 200 millirem/h. A un mètre de distance: jusqu'à 10 millirem/h.
Ces coques et embouts sont les résidus des gaines en zircaloy qui enrobaient les pastilles de combustible. Fortement irradiés à la suite de leur séjour de trois années en réacteur, ces fragments sont radioactifs. Ils font partie des déchets de "moyenne activité" (type B). Ils passeront dans l'atelier de compactage et de réduction des déchets technologiques de l'usine de La Hague. © PHILIPPE LESAGE /COGEMA
Ce conteneur dans la cellule de refroidissement a été rempli de déchets vitrifiés de haute activité (type C) dans l'atelier de vitrification de l'usine de retraitement de La Hague. La chaleur dégagée par les verres qui incorporent les produits de fission et les actinides nécessite un refroidissement qui se fait à l'intérieur de puits ventilés. La photographie montre un de ces conteneurs dans une cellule de refroidissement. © COGEMA /Sydney Jezequel
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Pierre-Olivier & François
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